Bamboo Underwear a doublé son chiffre d'affaires malgré le départ d'Élisabeth Rioux

La compagnie se lance dans le loungewear et les maillots très bientôt.
Bamboo Underwear a doublé son chiffre d'affaires malgré le départ d'Élisabeth Rioux

Après avoir connu un boom de popularité au cours des dernières années, les entrepreneurs derrière la marque de sous-vêtements québécoise Bamboo Underwear se sont présentés à l'émission Dans l'oeil du dragon, et on peut dire qu'ils ont su attirer l'attention. 

Dans l'épisode diffusé ce 19 avril, les quatre actionnaires de la compagnie soit Mathieu Landry-Girouard, Jules Marcoux, Philippe Ouellet-Thivierge et Hugo Garneau-Boisvert ont réussi à faire l'une des plus grosses ententes vues à l'émission. 

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C'est avec Christiane Germain et Isabèle Chevalier que les entrepreneurs ont fait un deal de 500 000 $ pour 12,5 % des parts. 

Narcity s'est entretenu avec M. Landry-Girouard pour parler de leur expérience, leur chiffre d'affaires et leurs projets d'expansion.  

Qu'est-ce qui vous a poussé à vous inscrire à l'émission?

L'homme d'affaires a confié qu'il avait déjà fait les auditions pour l'émission en 2012, mais que son expérience avait été un « fail ».

« C'est une émission qu'on regarde depuis longtemps et c'était comme un come back pour ma part. »

Il ajoute que « ça donne une belle visibilité [à l'entreprise] quand tu fais l'émission ». 

À combien évaluez-vous vos ventes et profits dans la dernière année? 

La dernière année a été très lucrative pour la compagnie de sous-vêtements.

« Ça a été notre meilleure année en 2020, la compagnie a eu 4 millions de chiffre d'affaires et 700 000 $ de profits », indique l'entrepreneur. 

Et si Bamboo Underwear a d'abord été identifié au nom d'Élisabeth Rioux, Mathieu Landry-Girouard affirme que son départ et sa dissociation de l'entreprise ne se sont pas fait ressentir.

« En 2019, on a fait un chiffre d'affaires de 2 millions, et on a fait 4 millions en 2020. [...] On a doublé, donc on n'a pas eu d'impact. »

Pourquoi pensez-vous que les dragons ont été game de signer une aussi grosse entente avec vous?

« Ce qui nous a démarqués, c'est notre produit, l'équipe et notre croissance », indique d'emblée M. Landry-Girouard. 

Devant ce succès, il avoue que même les dragons se sont demandé pourquoi Bamboo Underwear avait besoin d'eux. 

« L'argent on en a, mais quand tu es en croissance, l'argent est partout. [...] Et plus tu grossis, plus le roulement continue à s'agrandir, donc il faut que ça suive. 

« Pour continuer à grossir à notre rythme, on a besoin aussi de faire des deals et de prendre plus de risque. »

Qu'entendez-vous par prendre plus de risques?

« On est en négociation avec des agences aux États-Unis, on essaie de trouver de gros noms d'influenceurs. [...] J'avais fait une offre une semaine avant l'émission de 500 000 $ US sur une fille, c'est quand même du cash », a-t-il précisé.

« On essaie de signer et de faire des ententes avec de gros noms aux États-Unis, et ça, tu te bats contre d'autres joueurs. Au Québec, il y pas beaucoup de gros joueurs qui se battent côté influenceurs, mais aux États-Unis les compagnies sortent le chéquier. »

Maintenant que deux femmes font partie des actionnaires de l'entreprise, qu'est-ce que ça va apporter à la compagnie et à la marque?

« C'est sûr que ça va nous aider à prendre des décisions et à aller chercher le côté féminin. [...] Quand tu es juste une équipe d'hommes, tu penses d'une certaine manière, alors ça va amener une certaine ouverture d'esprit. »

L'entrepreneur admet qu'à long terme, le risque pour eux est de « deviner les tendances et les couleurs pour les styles » en tant qu'hommes. 

« Des fois, on pourrait se tromper », a-t-il avoué.

Quels sont vos projets d'expansion?

En plus du développement d'un partenariat avec la chaîne Macy's, Bamboo Underwear est sur le point d'ouvrir des warehouses en Europe. 

« On a vendu en 2020 pour 300 000 $ en Europe et dans les pays connexes autour. Il y a une demande qui est forte dans ces pays-là. »

Mathieu Landry-Girouard affirme aussi que le marché au Mexique est en expansion.

« On a une entente avec Liverpool, il reste juste à la mettre en place, c'est comme Simons, mais au Mexique », souligne l'entrepreneur. 

Une collection d'apparel sera également lancée en mai au Québec, en plus d'une collection de maillots de bain en bambou, dont la date de lancement reste à déterminer.

Cet entretien a été édité et condensé afin de le rendre plus clair.

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