Ce dernier, qui a été le meilleur gymnaste canadien aux anneaux avec une note de 14,400, a particulièrement touché les Canadien.ne.s en frappant son biceps en signe de célébration — un rappel de la déchirure du biceps qu'il a dû surmonter plus tôt cette année.
De retour à son quotidien, Émard s’est entretenu avec Narcity Québec pour parler de sa deuxième passion : le bon café. Actuellement étudiant en marketing à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), il partage souvent ses critiques des cafés montréalais sur ses réseaux sociaux, en prenant soin d’évaluer plusieurs critères : la qualité des breuvages, de l’ambiance, et si l’endroit est propice au travail ou plutôt à une expérience plus décontractée.
Comment savoir si un café est à la hauteur? Selon l’Olympien, qui a déjà travaillé comme barista, c’est en commandant la base : « Moi, je prends toujours un double espresso, légèrement allongé. »
Après avoir exploré la métropole à la recherche des meilleurs cafés, il nous dévoile ses adresses coups de cœur, que ce soit pour étudier ou simplement passer un bon moment.
Tu sais maintenant où aller pour étudier comme un Olympien, et peut-être croiser cet athlète!
Un peu plus sur William Émard et les Jeux olympiques de Paris
En concluant, William Émard confie qu'il a énormément apprécié l'engouement autour de son sport pendant les Jeux olympiques, mais avoue qu'il gagne à être encore plus connu :
« Je pense que ça vaut la peine de s'intéresser un peu plus à la gymnastique et non une fois aux quatre ans pour les Jeux olympiques. Parce que tout le monde nous apprécie énormément pendant les Jeux, mais après ça, notre discipline tombe souvent dans l'oubli. C'est un sport à découvrir, honnêtement. Le Canada va bien, finalement, ce qui fait que c'est le moment d'embarquer! »
Son moment fort aux Olympiques? « Les muffins au chocolat! Non, c'est une blague (rires)», a-t-il dit en référence aux petits délices qui sont devenus viraux pendant les Jeux. « Sincèrement, ils sont malades. Je ne suis pas un grand fan des muffins au chocolat. J'ai pris une bouchée, j'étais comme : ''Ohhhhh!'' »
« Mais sans blague, mon highlight... Je dois dire que les kits de Lululemon, le moment où on a déballé la valise, c'était la folie furieuse. On était comme des gamins de quatre ans dans la chambre. Vraiment, sur la coche. Je trouve qu'ils ont été un peu flyés, mais pas trop. C'était vraiment unique. Les gens nous passaient vraiment de beaux commentaires. »
« Ça et le fait d'avoir des stations de café un peu partout, que moi, je pouvais prendre un Flat White ou mon Cortado n'importe quand. J'ai bu beaucoup trop de café là-bas. (rires). [...] Le Comité olympique canadien a vraiment fait une belle job pour son salon. Il y avait des bean bags, des divans, des télés à profusion, des trucs pour le recovery. Puis il y a tous les snacks qui sont là aussi... C'était un espace favorable à la rencontre. René et moi, on y allait le soir, puis on passait du temps avec les athlètes d'autres sports puis on regardait les compétitions.
« Moi, juste d'y être, ça a été complètement fou. Puis déjà là, c'était un peu ma médaille. Je savais qu'individuellement, je n'avais pas de chance de médaille à cause de la réhabilitation de mon biceps. Je me voyais un peu comme un athlète de support pour l'équipe alors après ma blessure, ces Jeux olympiques là étaient ma médaille à moi. Les installations étaient malades, le village était incroyable, les activités à faire étaient bien, l'organisation excellente. Je ne retire que du positif. »