Coco parle de ses états d'esprit lorsqu'elle révélait les secrets des autres à Big Brother
Quand te faire trahir par Coco est presqu’un rite de passage!
Le parcours de l'humoriste Coco Belliveau à Big Brother Célébrités restera longtemps graver dans la mémoire des fans de l'émission alors qu'elle a enchaîné les trahisons tout au long de l'aventure. Celle que plusieurs surnommaient la mastermind de la troisième saison s'est rendue jusqu'au top trois et c'est au lendemain de son éviction qu'elle est revenue sur les secrets qu'elle a révélés.
Questionnée par Narcity, l'humoriste a expliqué qu'elle n'avait pas vraiment de regrets concernant sa stratégie, bien que son jeu n'était pas toujours à son image :
« C'est sûr qu'il y a des choses qui étaient non conformes à comment moi je vis dans la vraie vie, comme dire les secrets puis tout, mais dans un jeu comme Big Brother, les secrets c'est vraiment comme de l'argent. Il faut que tu les dépenses là. Ça aurait été niaiseux de garder tout ça pour moi quand j'avais tellement d'affaires, mais dans la vie quand je regarde ça je suis comme "Aoutch!" »
Si Coco a pris plaisir à jouer le rôle de la vilaine dans l'aventure, elle a tout de même eu des moments plus difficiles, à commencer par le premier secret qu'elle a dévoilé, c'est-à-dire le pouvoir qu'avait remporté Zoé Duval dans la chambre des archives :
« J'ai pleuré, pleuré. Juste même le premier secret quand j'ai dit le pouvoir de Zoé, Zoé me l'avait dit parce qu'il était stressé que Louis allait le mettre sur le bloc en pion puis qu'il allait brûler son pouvoir par accident fait que quand je l'ai dit à Louis, ça a empêché de le mettre puis là personne voulait brûler son pouvoir.
« Reste que j'étais comme tellement genre "Okay, il ne faut vraiment pas que ça foire la game à Zoé" puis ça me faisait tellement stresser de briser cette première frontière-là avec moi-même puis après ça, bien les flots étaient ouverts. J'ai commencé à dire tout [...], c'était vraiment déchirant chaque fois », a-t-elle ajouté.
L'humoriste est ensuite revenue sur le moment où elle a divulgué que Marianne Verville était la patronne invisible :
« Le secret de Marianne aussi, du patronat invisible. Liliane comprenait que je savais puis elle a poussé, poussé. Ils ont vraiment coupé cette partie-là, mais [...] elle est revenue deux ou trois fois dans une période de deux jours pour vraiment pousser puis être comme "J'ai vraiment besoin de le savoir, j'ai besoin que tu me le dises." J'étais comme "Je ne peux pas te le dire." »
Elle a fini par lui dire et Liliane a insisté pour que Mona de Grenoble soit également mise au courant, même si à la base, Coco voulait attendre le départ de Marianne avant d'en parler étant donné que ça ne changeait rien à leur stratégie : « J'ai perdu le contrôle sur ce secret-là, c'en est un que j'aurais dû attendre. Ceci dit [...], je ne voulais pas l'utiliser contre [Marianne], ça ne changeait rien à son sort de toute façon. Ça n'affectait pas du tout le jeu, ce secret-là parce que le plan était déjà enclenché. »
Alors que ce moment marquant s'est produit sous le règne de Coco en tant que patronne, elle nous a confié que ça a été une dure semaine pour elle et que la production a dû intervenir :
« Moi, comme vous le savez, je suis sur le spectre de l'autisme puis il fallait que j'aille beaucoup de conversations, c'était super drainant. J'ai eu beaucoup de difficultés. Le soir du party de Playa del OTEV, j'ai fait une grosse crise [...], c'était vraiment sensoriel où je ne suis plus capable de fonctionner, je n'ai plus d'expressions faciales, j'avais besoin des écouteurs pour bloquer le son. Ils m'ont mise dans la chambre du patron, ils ont fermé les lumières le plus bas qu'ils peuvent les mettre puis je suis juste restée là pendant que les autres dansaient parce que j'étais tellement rendue en burn out de devoir calculer tout, parler à chaque personne. »
Coco aurait préféré ne pas être patronne pour éviter que ça affecte sa game, mais elle explique qu'elle n'a pas eu le choix avec l'épreuve « Point de bascule », qui consistait à remplir le bac à sable des personnes que les candidates ne souhaitaient pas voir remporter le défi.