Re/Max vire 2 courtiers immobiliers qui auraient fait des offres frauduleuses
Des dizaines de milliers de dollars payés en trop. 😳
L'explosion du prix des maisons au Québec pendant la pandémie de COVID-19 a été une période profitable pour quelques courtier.ères immobilier.ères qu'on associe à la bannière RE/MAX qui auraient profité de l'occasion pour se remplir les poches en augmentant artificiellement les prix par de fausses offres d'achat. Cette pratique leur aura valu un renvoi immédiat.
Selon les informations révélées par La Presse, le courtier Jonathan Dauphinais-Fortin, qui oeuvrait au sein de l'équipe Christine Girouard, aurait fait remplir au moins deux promesses d'achat par des proches pour des propriétés dont la vente relevait de sa responsabilité.
Par exemple, un couple se serait fait avoir suite à une première offre à 410 000 $ pour une maison le 22 février. Après avoir déposé leur offre, le duo aurait reçu un appel de leur courtier pour leur annoncer qu'une seconde offre à 430 000 $ avait été déposée peu après, et qu'il était dans leur intérêt de surenchérir à 450 000 $ pour s'assurer d'avoir la maison. Cependant, d'après les révélations du média, la seconde offre n'était pas sérieuse et servait simplement à faire augmenter les prix.
De son côté, Mme Girouard, que plusieurs reconnaissent de l'émission Numéros 1 sur la chaîne CASA, aurait enfreint un certain nombre d'articles de la Loi sur le courtage immobilier, notamment en mentant à sa clientèle sur le montant demandé pour une offre d'achat.
RE/MAX Québec a réagi à la situation par voie d'un communiqué publié sur sa page Facebook, le mercredi 17 mai. « À la lumière des informations obtenues en lien avec les agissements et comportements de Mme Christine Girouard et de M. Jonathan Dauphinais-Fortin, l'agence RE/MAX D'ICI, appuyée par RE/MAX Québec, met fin dès maintenant aux ententes contractuelles avec ces deux courtiers », peut-on y lire.
La bannière immobilière se dit « choquée » par les informations dévoilées sur les deux agent.es et offre sa pleine collaboration aux autorités dans l'éventualité de l'ouverture d'une enquête.
« De tels comportements vont à l'encontre de nos valeurs et des règles de l'OACIQ, en plus de porter ombrage au travail rigoureux des membres de notre industrie », ajoute l'entreprise.
Narcity a tenté de rejoindre Christine Girouard et Jonathan Dauphinais-Fortin pour avoir un commentaire officiel sur cette situation. Cet article sera mis à jour dès qu'une réponse sera obtenue.