Un agent du SPVM est gardien de but dans la LNH «sur le side» et voici ce que ça implique

Un agent habitué aux arrêts. 🏒

​Patrick Chèvrefils. Droite : Voiture de police du SPVM.

Patrick Chèvrefils. Droite : Voiture de police du SPVM.

Un agent du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Patrick Chèvrefils, a causé toute une surprise en enfilant le chandail des Panthers de la Floride lors d'un match les opposant aux Canadiens de Montréal, le jeudi 19 janvier, au Centre Bell.

Gardien dans plusieurs ligues de garage, dont les deux principales ne comptent que des policiers et des pompiers, Patrick Chèvrefils est sur la liste des gardiens d'urgence pour le Tricolore. Avant chaque partie, le club appelle des membres de sa liste et leur propose de venir assister au match et d'être prêt à enfiler un équipement de gardien si le besoin se fait sentir.

Au cours du match Panthers-Canadiens, le gardien de la Floride, Sergei Bobrovsky, a subi une blessure. « L’agent Chèvrefils a donc revêtu en vitesse les couleurs de l’équipe floridienne et s’est tenu prêt à sauter sur la glace au cas où leur gardien auxiliaire serait lui aussi blessé », explique le SPVM.

Patrick Chèvrefils est un agent très vocal par rapport à son amour pour le sport. « Tout le monde est au courant de sa passion au poste de quartier 9, où il est affecté. Il aime bien aussi débattre de hockey avec ses collègues ou dans les chambres des joueurs des arénas », raconte le SPVM à Narcity.

Afin de pouvoir combiner son métier ainsi que sa passion, l'agent ne se rend jamais disponible comme gardien d'urgence pour la Ligue nationale de hockey lorsqu'il est en service. Il est à noter qu'un gardien d'urgence n'est pas rémunéré pour sa présence.

Patrick Chèvrefils peut compter sur le soutien de son employeur. Le SPVM a déclaré être « toujours fier quand un(e) employé(e) se réalise dans ses passions à l’extérieur du travail, qu’il s’agisse d’un(e) policier(-ière) ou d’un(e) civil(e) ».

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