Catherine « Peach » nous partage tous les détails sur sa nouvelle compagnie (VIDÉO)

Ce lundi 8 août, la créatrice de contenu et gagnante d'Occupation Double Grèce, Catherine « Peach » Paquin, a finalement lancé son projet secret sur lequel elle travaille depuis environ un an et demi. Sous le nom de Appy, sa marque est en fait une compagnie de bijoux et Catherine, l'animatrice du V.I.Peach à la radio Vibe 100.9 FM, s'est entretenue avec Narcity pour nous dévoiler tous les détails.

Pour son lancement, ce sont trois bagues, trois chaînes, trois paires deboucles d'oreille ainsi que quatre breloques qui sont présentées et c'est en plein à son image.

Lors de l'entrevue, Catherine a non seulement expliqué d'où lui vient cette idée, mais aussi ce qu'elle ça signifie à ses yeux et ce à quoi on peut déjà s'attendre pour les futures collections.

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Qu’est-ce que ça symbolise pour toi de lancer une marque à ton image?

« Il y a quatre ans, on avait écrit nos résolutions sur un papier, chaque année je fais ça. On les met dans un bocal puis on les lit un an plus tard. J’avais écrit “Avoir ma compagnie de bijoux” puis j’ai réalisé que dans cette année-là, je n’avais rien fait pour atteindre ce but-là.

« On dirait que là, de le concrétiser, c‘est vraiment un autre de mes rêves qui se réalise. Je ne peux pas être plus heureuse en ce moment, puis de là "Appy", parce que je suis heureuse de partager le bonheur à travers des bijoux. »

Pourquoi as-tu choisi de créer des bijoux?

« Chez chaque personne que j’ai rencontrée, j’ai toujours observé les bijoux. On dirait que les vêtements, j’ai toujours l’impression qu’une fille peut s’habiller en jeans puis en chandail blanc, mais si elle a des bijoux…

« Mes grands-mères m’ont toujours donné des vieux bijoux que j’ai adorés. Toutes les bagues que je portais, c’est quelqu’un qui me les a données, ça signifie toujours plus de quoi qu’un vêtement.

« On dirait que, quand t’aimes un bijou, tu peux être habillée n’importe comment, avoir ton bijou puis t’es comme “Je suis bien habillée, merci!” »

Comment as-tu choisi les designs?

« J’ai tellement été dans tous les sens. C’est sûr que moi, le bijou le plus significatif que j’ai toujours eu quand j’étais jeune, c’était un coeur qui s’ouvrait. Fait qu’on dirait que lui, je n’avais pas le choix de l’avoir. Au début, on voulait appeler ça '' Porte-bonheur '' la compagnie, finalement ça n’a pas fonctionné, maismon bijoupréféré s’appelle '' le porte-bonheur '' parce qu’il s’ouvre et c’est toi qui décides qu’est-ce que tu mets dedans.

« On a designé les bijoux ici au Québec avec un designer de bijoux puis on faisait tellement de back and forth. Si tu savais, ça a été le processus le plus compliqué [...]. J’essayais de le décrire, t’sais des fois tu vois de quoi dans ta tête, mais quand on a reçu la collection j’étais comme “Ouin, il y a beaucoup de soleils finalement.” Ça me représente tellement.

« Ce sont tous des symboles de bonheur. La première [collection] c’était tellement un coup de tête et un essai que j’ai voulu créer les bijoux que j’aimerais porter.

« Ça fait neuf mois que j’ai [une des bagues] dans le doigt, je ne l’ai jamais enlevée, on la voit sur toutes mes photos sur les réseaux. Depuis décembre je l’ai puis elle n’a jamais déteint [...], ça c’est ce qui me rend vraiment la plus fière. »

Est-ce que la vente des bijoux se fera uniquement en ligne?

« On fait un lancement puis pour le moment, je pense que c’est plus que oui, j’ai une grande plateforme, mais je ne prends pas pour acquis que les gens vont [s’en procurer]. J’en vends quelques-uns et je suis heureuse.

« Je considère que c’est une petite compagnie, je n’en ai pas commandé tant que ça, fait qu’on ne voulait pas tout de suite rentrer dans des magasins. Oublie ça, juste la vente en ligne ça me stresse tellement. Pas tout de suite. (Rires) »

Qu’est-ce qui fait que ta collection se démarque des autres compagnies de bijoux?

« Tout a été pensé pour que tu reçoives du bonheur. Le bijou vient dans une pochette que tu peux garder qui est super cute en soie, il est marqué “Appy” dessus. Le colis vient dans une pochette rose écrit dessus “Happy to see you”. J’ai hâte d’avoir le feed back des gens qui le reçoivent.

« On a deux basics, on aurait peut-être dû en avoir plus parce que les gens aiment quand même ça les basics. C’est ça qu’on a réalisé après, mais c’est vraiment juste que tu vas avoir l’impression de te commander du bonheur.

« J’ai pas envie de surconsommation, j’ai pas envie que les gens achètent tout. J’ai envie que les gens l’achètent puis qu’ils aient le goût de le porter pendant cinq ans. C’est tout l’amour qui est mis dedans. Je suis quétaine, mais c’est ça que je suis.

« Je savais que je voulais des bijoux, mais au début je trouvais ça irréaliste. Je connaissais beaucoup de fournisseurs ou de compagnies qui faisaient des chandails, des vêtements [...]. J’ai tellement cherché de fournisseurs de bijoux là et finalement j’ai trouvé le match parfait. »

À quoi peut-on s’attendre pour les prochaines collections?

« On a déjà designé ceux avant Noël puis on a encore été dans la quétainerie (je m’assume tellement) de ce que tu as envie de donner et de recevoir à Noël.

« T’as tu envie de recevoir une simple bague de base ou une bague avec des particularités? On creuse beaucoup dans la signification [...]. Le prochain step, c’est les cadeaux de Noël. »

Tu multiplies les projets avec la radio, les webséries et maintenant ta compagnie. As-tu d’autres projets en vue?

« Je pense que c’est de ne jamais arrêter. Tous les projets que je fais en ce moment me comblent de joie, fait qu’on dirait que je vais continuer à essayer de réaliser toutes les folies. Mais ça c’est la plus grosse folie parce que je me pitche dans le vide en m’associant à ma propre brand.

« Je te dirais que, pour le moment, j’ai mis en stand by mes autres projets parce que je veux tellement que celui-là fonctionne. Je risque de continuer d’être pas mal partout, mais j’ai tellement une belle gang qui m’encourage dans tout ce que je fais. En 24 heures, la page a eu 14 000 personnes.

« Je ne m’attendais tellement pas à ça, je comprends que j’ai une gang qui me suit, mais t’sais un moment donné, ça fait quatre ans que j’ai fait OD. On dirait que t’as peur que les gens se tannent de toi. Je me considère vraiment chanceuse tout le temps et d’avoir cette vague d’amour là m’encourage à continuer dans tous les projets possibles. »

Maintenant que tu as vendu le chalet gagné à OD, que comptes-tu faire avec les sous?

« Je suis tellement plate, je compte les investir comme une vieille matante. (Rires) C’est sûr que j’en ai investi une partie dans ma compagnie, parce que c’est moi qui a tout investi à parts égales avec deux autres merveilleuses personnes, fait que c’est sûr qu’il y a une partie de mon argent du chalet là-dedans.

« Le reste est investi, c’est sûr que je regarde, les yeux ouverts, une maison, mais en ce moment le marché est épouvantable. »