Gala InfluenceCréation : Voici ce qui se passe pour l'édition 2024

Près d'un an après la 1re édition, les informations pour la 2e sont assez abstraites.

Un homme anime sur la scène du Gala InfluenceCréation 2023 devant un public à la TOHU, à Montréal. Droite: Claudie Mercier et Mathieu Pelletin prennent la pose lors du Gala InfluenceCréation 2023.

Le Gala InfluenceCréation 2023 avait eu lieu à la TOHU, à Montréal. Droite : Claudie Mercier et Mathieu Pellerin.

Près d'un an après le premier Gala InfluenceCréation, qui vise à récompenser et souligner le travail des créateurs et créatrices de contenu au Québec, l'organisation tergiverse quant à la date et aux détails officiels entourant la deuxième édition de cette soirée devant avoir lieu ce printemps.

Narcity Québec a pu constater des incohérences en lien avec des versions différentes en l'espace de 24 heuressur les deux sites Internet liés à l'organisation de l'événement. Le mercredi 24 février, le site du Gala InfluenceCréation affichait la date du 4 mai 2024 et désignait la TOHU de Montréal comme lieu pour la tenue de cette deuxième cérémonie de récompenses.

Capture d'\u00e9cran du site web du Gala InfluenceCr\u00e9ationCapture d'écran effectuée le 24 janvier sur le site web du Gala InfluenceCréation.Site Web du Gala InfluenceCréation


Pourtant, le cofondateur de l'événement, Anthony Tran, refusait de dévoiler publiquement ces détails en entrevue le jour même, alors qu'on pouvait les retrouver sur le propre site Webde l'organisation. « On travaille super fort pour [...] encore mieux reconnaître et faire briller les créateurs et créatrices de contenu au Québec. Plus de détails seront connus au cours des prochaines semaines », s'est-il limité à dire. Ce dernier a toutefois confirmé que l'événement devrait avoir lieu ce printemps.

L'information du 4 mai 2024 à la TOHU a ensuite été retirée aujourd'hui, jeudi 25 janvier 2024, sur le site officiel du Gala InfluenceCréation. On peut lire que « tous les détails [seront] annoncés le 1er février ».

Capture d'\u00e9cran du site web du Gala InfluenceCr\u00e9ation.Capture d'écran effectuée le 25 janvier sur le site web du Gala InfluenceCréation.Site Web du Gala InfluenceCréation


Même scénario sur le site Web de la nouvelle Association des créatrices et créateurs de contenu du Québec (ACREA), dont la création est annoncée ce 25 janvier. Hier, on y dévoilait la date du Gala en caractère gras.

Capture d'\u00e9cran du site web de l'Association des cr\u00e9atrices et cr\u00e9ateurs du Qu\u00e9bec (ACREA)Capture d'écran effectuée le 24 janvier sur le site web de l'Association des créatrices et créateurs du Québec (ACREA).Site Web de l'ACREA


Au moment de publier ces lignes, cette information a soudainement disparu du site.

Capture d'\u00e9cran du site de l'Association des cr\u00e9atrices et cr\u00e9ateurs du Qu\u00e9bec (ACREA)Capture d'écran effectuée le 25 janvier sur le site web de l'Association des créatrices et créateurs du Québec (ACREA).Site Web de l'ACREA


Dans une vidéo publiée en octobre dernier sur le compte Instagram du Gala InfluenceCreation, le cofondateur Anthony Tran invitait déjà toute personne ayant « des forces en événementiel, en communication [ou] marketing » et les créateurs ou professionnels dans ces domaines à s'impliquer en vue du prochain Gala.


Trois mois plus tard, les détails sont encore abstraits quant à l'organisation de cette deuxième édition. Par exemple, on ne sait pas s'il y aura encore des ambassadeurs et ambassadrices, et s'ils et elles feront partie du comité de sélection comme l'an dernier.

Lors de la première édition du Gala, le créateur du site à potins QcScoop, Simon Waddell, était l'un des ambassadeurs. Toutefois, Anthony Tran nous confirme qu'il ne sera pas impliqué dans l'organisation cette année. Rappelons que le fondateur du « Gossip Girl québécois » a été largué par le fournisseur de son ancien site Internet après avoir publié un article et des photos controversés concernant la présence de la chanteuse Rafaëlle Roy à l'hôpital.

Le 9 février 2023, le premier Gala InfluenceCréation avait attiré plus de 250 personnes à la TOHU, dont des streamers, des influenceur.euses et des tiktokeurs.euses. Narcity Québec avait révélé certaines critiques à l'égard de la toute première édition de l'événement, dont l'absence de plusieurs créateurs.trice.s de contenu et le choix des invité.e.s ainsi que le manque de respect qui aurait eu lieu entre des participant.e.s et des membres du personnel de la TOHU au cours de la soirée.

Anthony Tran dit avoir passé en revue plusieurs détails avec les membres de l'organisation à la suite de cette première soirée. « On a passé deux semaines [à récolter des informations] pour avoir tout le feedback possible. […] On a analysé toutes les choses [pour lesquelles] il y a eu un manque ou qui peuvent être améliorées […] pour que ce soit la meilleure édition pour promouvoir et crédibiliser la création de contenu », assure-t-il.

L'an dernier, l'organisation avait également confié à La Presse que ce gala serait de retour pour une deuxième édition avec des améliorations. « L’évènement doit être de retour l’an prochain, mais sa formule pourrait être améliorée. Un peu longue, la soirée a été ponctuée de quelques malaises et de performances tombées à plat qu’on excuse toutefois par un manque d’expérience. »

Aujourd'hui, l'Association des créatrices et créateurs du Québec (ACREA) annonce le lancement de son organisme sans but lucratif « à l’issu du grand succès de la première édition du Gala InfluenceCréation », peut-on lire dans le communiqué de l'organisation.

L'un de leurs principaux objectifs est de « crédibiliser » la profession, souligne-t-on d'emblée dans deux vidéos publiées sur Instagram. Anthony Tran a également communiqué cette volonté à plusieurs reprises au cours de notre entrevue. « C'est un vrai métier et on veut montrer au Québec qu'on veut [développer] l'industrie davantage. [...] C'est sûr que les dernières [couverture de] presse qu'on a eues n'[ont] pas aidé. [...] Pour une personne de 50 ou 60 ans, si on dit le mot influenceur, c'est quoi que tu vas avoir comme réaction? Ou du moins, on veut que cette réaction-là soit positive. Autant que si [je dis que] je suis avocat, médecin, travail social, professeur ou n'importe quoi... On veut ça », fait-il valoir.

L'ACREA veut octroyer « un caractère professionnel et éthique à la pratique » en établissant et en encadrant « les bonnes pratiques de la profession », affirme-t-on.

Loading...