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La Croix-Rouge recrute et c'est parfait pour ceux qui souhaitent faire la différence

Un employé explique son expérience.

La Croix-Rouge recrute et c'est parfait pour ceux qui souhaitent faire la différence

Il existe de nombreux parcours de vie. Les personnes faisant le choix de consacrer une partie ou tout leur temps dans des activités d'entraide, de social, d'assistance et de soin en général, proviennent d'univers très variés. Pourtant, l'importance de l'humain les rassemble tous.tes dans une volonté de s'investir auprès des autres.

C'est notamment le cas de Georges Antoun, ayant fait ses débuts en tant que bénévole paramédical avec la Croix-Rouge libanaise à ses 18 ans, il a ensuite travaillé au sein de la Croix-Rouge à temps partiel pendant ses études au Québec, avant de s'engager à temps plein.

Il est désormais superviseur Bien-être et environnements sécuritaires à Montréal. Il revient en détail dans cet entretien sur son expérience, les moments ayant façonné son parcours, les imprévus comme les opportunités qui se sont présentés à lui.

Il explique notamment l'importance de ne pas hésiter à se faire aider et à prendre du temps pour son équilibre personnel.

La Croix Rouge | Facebook

Cet entretien a été modifié et condensé afin de le rendre plus clair.

Parle-nous un peu de toi et de ce que tu fais.

« Je m'appelle Georges, je suis superviseur Bien-être et environnements sécuritaires. Au mois de juin, cela fera deux ans que j'ai rejoint l'équipe de ce programme qui touche au volet psychosocial dans les opérations d'urgence. Lorsque les personnes vivent une situation de crise, nous sommes là pour offrir un soutien en santé mentale, renforcer leur résilience et les accompagner durant leur rétablissement. »

Parle-nous de ton expérience avec la Croix-Rouge canadienne. Pourquoi as-tu décidé de devenir bénévole avant de devenir employé?

« Mon parcours avec la Croix-Rouge a commencé à l'âge de 18 ans, pas avec la Croix-Rouge canadienne, mais avec la Croix-Rouge libanaise. J'étais déjà impliqué en tant que bénévole paramédical.

« La Croix-Rouge libanaise est différente d'ici : au Liban, il n'existe pas vraiment de paramédical gouvernemental et il y a donc un important besoin, entre autres, de soins de premier secours et de transport médical d'urgence. J'ai donc été ambulancier bénévole pendant près de deux ans.

« En toute honnêteté, quand je me suis lancé, ce n'était pas vraiment pour des raisons humanitaires. Je voulais apprendre à connaître une fille qui y était bénévole. Je cherchais aussi à me faire des amis et à vivre l'adrénaline des interventions sur le terrain.

« Les bénévoles venaient de toutes les religions et de toutes les classes sociales. Cette expérience m'a fait découvrir les valeurs de la Croix-Rouge dans lesquelles je me suis reconnu. »

As-tu reçu une formation lorsque tu as rejoint le programme Bien-être et environnements sécuritaires pour la première fois? En quoi consiste cette formation?

« Avant d'aller sur le terrain, nous avons été préparés et outillés pour faire face aux enjeux que nous allions rencontrer. Parmi les différentes formations que nous avons reçues, la formation de premier secours psychologique était ma préférée. C'est une formation qui nous rappelle l'importance de prendre soin de soi et de prendre soin des autres.

« Comme pour le cours de secourisme général et le cours de réanimation cardiorespiratoire (RCR) qui nous apprennent comment aider une personne qui est physiquement blessée, la formation de premier secours psychologique nous apprend à réagir face à une personne qui est en détresse psychologique.

« D'ailleurs, cette formation est accessible à toutes et à tous sur le site de la CRC. »

Qu'est-ce qui t'a amené à travailler avec les sinistré.es au Canada?

« À mon arrivée à la CRC, le programme BEES était très récent, j'ai donc vraiment eu le temps de le voir se développer et grandir. Des inondations de 2019 à aujourd'hui, mon expérience m'a permis de constater que le besoin de support en santé mentale s'applique tant aux situations de conflits et aux catastrophes naturelles qu'à l'actuelle crise sanitaire.

« Mes diverses missions m'ont amenées dans plusieurs régions (Sainte-Marie de Beauce, Sorel-Tracy, Fort-Coulonge, Gatineau, etc.), moi qui ne connaissais que Montréal.

« Ça m'a permis aussi de voir la demande croissante de soutien en santé mentale, que ce soit au travers des conflits, des catastrophes naturelles, et actuellement avec la crise sanitaire. On peut vraiment remarquer les différents principes (neutralité, humanité, etc.) de la Croix-Rouge, qu'elle soit canadienne ou libanaise.

« Toutefois, les besoins changent. Ici, on se concentre davantage sur le psychosocial, on vient combler un grand besoin. »

Gracieuseté de la Croix-Rouge canadienne

De quelle manière les aides-tu plus concrètement?

« Les situations d'urgence peuvent créer et amplifier un éventail de problèmes qui ont une incidence sur le bien-être des familles et des collectivités.Elles peuvent accroitre les facteurs de risques pour leur santé et compliquer l'accès aux structures et aux services de soutien. Notre travail vise à renforcer les capacités et la résilience des collectivités lors de ces situations.

« De plus, les réactions émotionnelles et la gestion du stress varient d'une personne à une autre. Cependant, notre soutien permet d'aider les personnes à surmonter les expériences difficiles et à renforcer leur capacité à faire face aux futurs sinistres, y compris les catastrophes naturelles et les crises humanitaires. »

Quels conseils donnerais-tu à une personne qui pourrait être intéressée à faire du bénévolat dans le cadre du programme Bien-être et environnements sécuritaires de la Croix-Rouge canadienne?

« Si vous aimez le contact humain, l'écoute, avez le goût d'aider et d'apprendre, n'hésitez surtout pas à rejoindre nos équipes. Les besoins en soutien de santé mentale ne font, malheureusement, qu'accroitre.

« Notre équipe est jeune et nos bénévoles ont des profils variés. Nous avons des bénévoles avec des profils en travail social, psychologie, protection de l'enfance, médecine, psychiatrie, éducation etc. Cette diversité d'expertise des bénévoles BEES permet de répondre aux différents besoins qui surgissent. »

Quels conseils donnerais-tu aux Québécois.es qui veulent avoir un impact dans leur communauté?

« Continuez à vous impliquer auprès de votre communauté. D'après moi, la pandémie a pu démontrer combien nous pouvons être solidaires. Dans le cadre de mon travail, j'ai eu l'occasion de rencontrer un grand nombre de personnes qui se sont mobilisées pour aider leur prochain. Nous avons tous en nous quelque chose à partager avec les autres.

« Comme vous le savez déjà probablement, le travail humanitaire est à la fois donner et recevoir, mais n'oubliez surtout pas de prendre soin de vous afin de pouvoir prendre soin des autres. »

Quel degré d'implication demande le bénévolat pour la Croix-Rouge canadienne? Est-ce qu'un.e employé.e à temps plein peut quand même offrir son aide?

« Chaque occasion de bénévolat implique un degré d'engagement différent, cela peut dépendre de la période de l'année et de l'opération dans laquelle vous vous impliquez.

« Nos équipes de mobilisation bénévole vous expliqueront en détail lors de votre candidature afin d'être sûre que ce rôle s'intègre bien dans votre emploi du temps. »

Y a-t-il autre chose que tu aimerais dire aux lecteur.rices de Narcity au sujet de la Croix-Rouge canadienne?

« Personnellement, je pense que s'engager auprès de la Croix-Rouge canadienne est une merveilleuse expérience qui permet à la fois de donner et de recevoir. Cette expérience m'a permis de faire une différence dans la vie de quelques personnes tout en évoluant tant au niveau personnel que professionnel.

« S'impliquer auprès de cette organisation internationale me permet d'élargir mes horizons. Qu'importe la place et qu'importe l'endroit, je ferai de la Croix-Rouge ma deuxième maison. »

Gracieuseté de la Croix-Rouge canadienne


Le parcours de Georges Antoun offre un bel exemple de parcours atypique, construit à travers plusieurs pays. Il existe autant de parcours différents que de profils de personnes travaillant dans l'humanitaire, chacun.e apportant leur pierre à des causes bénéfiques et remplies de sens.

Si toi aussi tu veux t'engager localement auprès de ta communauté, que ce soit périodiquement ou régulièrement, le bénévolat est un excellent moyen d'apporter ton aide dans de nombreux domaines.

Une structure comme la Croix-Rouge recherche actuellement des personnes pour renforcer ses équipes à travers la province.

L'ONG pourra te proposer les formations et l'encadrement parfait pour débuter ou confirmer ton intérêt pour l'humanitaire.

Tu y découvriras une vision et un esprit d'équipe fédérateurs, des valeurs fortes et des expériences de vie passionnantes. C'est aussi un engagement qui t'apportera de nombreuses opportunités de développement personnel et qui te fera découvrir des capacités que tu ne soupçonnais pas.

N'hésite pas à contacter la Croix-Rouge canadienne sur sa page officielle de recrutement, ils seront ravis de te renseigner sur les opportunités proches de chez toi ou à travers le pays.

Si tu souhaites en apprendre davantage à propos des possibilités de bénévolat, tu peux consulter le site Web de la Croix-Rouge ou encore sa page Facebook, Instagram, Twitter ou TikTok.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page de l'OQLF.

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