Liquidation Marie débarque à Laval et Repentigny avec 2 grosses épiceries à mini prix

Bonne nouvelle pour les adeptes d’aubaines : l’enseigne québécoise Liquidation Marie, devenue virale grâce à son modèle d’épicerie à prix ridiculement bas, poursuit son expansion et s’installera bientôt à Repentigny et à Laval.

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Déjà présente à Saint-Zotique, Mascouche, Salaberry-de-Valleyfield et Saint-Jérôme, l’entreprise a récemment franchi un cap important en ouvrant sa toute première succursale sur l’île de Montréal. En effet, depuis le 2 mai dernier, les Montréalais.e.s peuvent se rendre dans le quartier Mercier–Hochelaga-Maisonneuve pour faire leur épicerie à coûts réduits grâce à cette bannière pas comme les autres.

Deux nouvelles villes du Grand Montréal, dans la région de Laval et de Lanaudière, découvriront bientôt la formule gagnante de Liquidation Marie, et comprendront pourquoi ce commerce a explosé en popularité au cours de la dernière année.

Pourquoi Liquidation Marie est aussi peu cher?

Contrairement aux épiceries traditionnelles, Liquidation Marie se distingue par un modèle d’affaires agile, fondé sur les arrivages et les trouvailles. L’inventaire change constamment, ce qui rend chaque visite différente et souvent surprenante. L’enseigne propose des aubaines à partir de surplus d’inventaire, d’erreurs d’étiquetage, de formats inhabituels ou encore de produits proches de leur date de péremption — voire ayant légèrement dépassé celle-ci — en respectant les normes du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Résultat : des économies importantes pour les consommatrices et consommateurs, qui peuvent mettre la main sur des aliments jusqu'à 75 % moins cher qu'ailleurs sur une base régulière.

Tu peux retrouver un peu de tout à coût dérisoire : fruits et légumes, fromages céréales et conserves, produits laitiers, viandes, et plus encore. D'ailleurs, Marie-Ève Breton, propriétaire, confirme à Narcity Québec que dès le mois de juin, elle aura officiellement du lait au plus bas prix permis par la réglementation québécoise dans toutes ses succursales, et ce, en tout temps.

Même si l’inventaire fluctue en fonction des « lots » achetés, un approvisionnement régulier en viande congelée est aussi assuré, incluant notamment de la bavette, de la macreuse, du contre-filet et de la viande hachée.

Le fameux « meilleur avant »

Il arrive que certains produits soient offerts après la date « meilleur avant ». Cela peut surprendre, mais tous les articles sont vérifiés par l’équipe avant leur mise en marché. Selon les normes en vigueur, ces aliments peuvent encore être consommés sans danger, à condition qu’ils soient entreposés et emballés adéquatement.

« Je dis souvent qu’on éduque les gens une boîte de céréales à la fois », lance Marie-Ève Breton en riant. « Un produit n’est pas impropre à la consommation juste parce que la date de fraîcheur optimale est dépassée. Il est souvent scellé et encore bon pendant des mois, voire des années. Le fabricant place cette date très tôt pour se protéger et respecter les normes établies. Nous, on respecte la loi et on s’assure que les produits sont encore bons et sécuritaires. »

Marie-Ève Breton explique que cette philosophie est loin d’être marginale ailleurs dans le monde, même si elle semble hyper surprenante pour certains Québécois.e.s. Elle propose donc une alternative similaire ici, pour offrir de la nourriture à un coût accessible pour ceux et celles qui en ont besoin, et faire sa part pour le gaspillage alimentaire.

« En France, il y a une loi contre le gaspillage alimentaire depuis plusieurs années. C'est passable d'amende pour une épicerie grande surface de jeter ou détruire de la nourriture encore bonne juste parce que la date de péremption est atteinte. Elles sont obligées de conclure une entente avec une association d’aide alimentaire pour donner les invendus encore consommables. [...] Au Québec, on n'en a pas, et je trouve que ça n'a pas de bon sens tout le gaspillage alimentaire. »

Marie-Ève confie d'ailleurs avec transparence que le système n'est pas parfait : « Oui, des fois, il y a un aliment qui n'est plus bon. Un emballage pourrait être troué et on ne l'a pas vu. Mais ça peut m'arriver d'aller dans une épicerie populaire, et j'achète un produit, puis quand j'arrive chez moi, il n'est plus bon. » Dans tous les cas, Liquidation Marie a une politique satisfaction client : « Toutes mes équipes le savent, si un client revient avec un produit acheté chez nous et qu'il n'est plus bon, on rembourse ou échange sans questionner. »

Un autre pilier du modèle : minimiser les pertes alimentaires.

Un autre élément clé du succès de Liquidation Marie est de minimiser les pertes, avait confié la propriétaire le mois dernier à Narcity Québec. « Je n'ai presque aucune perte... fruits et légumes, c'est parfois inévitable, s'il est mort, il n'y a rien à faire, mais, malgré tout, je m'en sors vraiment bien », confirme la propriétaire avec fierté.

« Je vends les items à des tarifs tellement pas chers, au plus bas que je peux me permettre, donc ça part vite. J'axe sur le volume, et non la marge de profit, ma marge est réduite au minimum par article. Les épiceries ne peuvent pas faire ça, car elles payent leur inventaire à plus hauts coûts » , ajoute-t-elle.

Nouvelle succursale Liquidation Marie à Repentigny

La première nouvelle adresse à ouvrir sera celle de Repentigny, dont l’inauguration est prévue au plus tard à la mi-juin. La succursale s’installera au 251, boulevard Brien, dans un local d’environ 5 000 pieds carrés.

Nouvelle succursale Liquidation Marie à Laval

Laval pourra aussi profiter des petits prix de Liquidation Marie d’ici la fin de l’année, mais il faudra faire preuve d’un peu plus de patience : l’ouverture est prévue pour octobre 2025.

L’attente en vaudra toutefois la peine, promet la fondatrice Marie-Ève Breton, puisque ce commerce sera le plus grand à ce jour.

Le nouveau centre de liquidation sera situé dans le quartier Sainte-Rose, au nord de la ville, et facilement accessible via les autoroutes et grands boulevards.

Déménagement de l'adresse de Salaberry-de-Valleyfield dans un plus gros local

Finalement, la petite succursale de Valleyfield est victime de son propre succès. On nous a confirmé qu’elle déménagera à la fin de l’été dans un local quatre fois plus grand, situé au 1, rue Dufferin.

« On est vraiment contents! Actuellement, le local fait 1 600 pieds carrés, et on a mis la main sur un espace commercial de 5 000 pieds carrés. On reçoit les clés à la fin du mois de juillet. Le temps de tout préparer, on devrait réussir à déménager d’ici le début de septembre ».

D'autres adresses au Québec à venir?

Marie-Ève confie qu'elle reçoit énormément de demande, aux quatre coins de la province. Tant qu'il y aura un intérêt du public, c'est dans ses plans de continuer à prendre de l'expansion à travers la province. Néanmoins, les deux succursales mentionnées ci-haut sont les seules nouvelles ouvertures qui sont confirmées pour l'année 2025.