Élodie Routhier d'OD répond à toutes nos questions sur son nouveau OnlyFans
Au cours de la dernière année, la plateforme OnlyFans, qui sert à distribuer du contenu exclusif à ses abonnés, a explosé au Québec. Élodie Routhier, que tu connais principalement d'OD Bali, s'ajoute à la liste des personnalités publiques qui osent se lancer sur la plateforme.
Bien qu'OnlyFans soit utilisé pour tous types de partages, c'est principalement pour le contenu adulte qu'il fait jaser, alors que les personnalités réussissent à cumuler des montants d'argents impressionnants.
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Le concept d'OnlyFans est assez simple : la personne qui possède le compte fixe un prix d'abonnement mensuel ou annuel, et ses fans peuvent payer pour avoir accès à ce contenu.
Bien que populaire, la plateforme est encore controversée. Élodie a accepté de lever le voile sur ses motivations derrière sa décision, et ce qu'elle compte faire avec son OnlyFans.
Pourquoi décides-tu de te lancer dans OnlyFans?
« J’ai décidé de partir mon OnlyFans à cause de ma situation actuelle. Je ne peux plus travailler à l’hôpital à cause de ma dermatite de contact. Dans le fond, je réagis dès que quelque chose entre en contact avec ma peau.
« J’ai aussi décidé de partir mon OnlyFans pour m’autoriser à me dissocier du jugement des autres. Je veux être libre de ce que j’ai envie de faire et ça au-delà du regard négatif des autres, donc je savais que cette étape allait être difficile pour moi, mais que je le faisais pour de bonnes raisons. »
Quel type de contenu comptes-tu partager sur ta plateforme?
« De base, je sais que ça va surprendre plus d’un que je décide me faire un OnlyFans, mais il faut savoir que ma nature reste la même… J’aimerais pouvoir montrer du contenu que je ne mettrais pas sur mon Instagram comme il y a des jeunes qui me suivent. Je préfère garder une certaine pudeur sur Insta et pouvoir me permettre plus de sensualité et de contenu sexy mais toujours classy sur OnlyFans.
« J’ai hâte de découvrir tout ça, je vais voir comment je me sens et continuer de me respecter dans tout ça. »
Quelle est ta plus grande crainte?
« De voir les commentaires négatifs. Les gens ont le jugement facile et décident de voir seulement ce qu’ils veulent bien voir, et ne cherchent pas vraiment à comprendre s’ils ne se sentent pas concernés. Mais je dois vraiment me détacher de tout ça, j’ai eu de la chance de toujours ou presque avoir eu une belle image dans les médias aux yeux des autres, mais ça apporte aussi son lot de négativité à devoir jamais déplaire. Je veux me libérer de cette pression à ne jamais déplaire. »
T'es-tu fixé des limites sur ce que tu vas créer comme contenu et accepter avant de commencer?
« Mes limites, ça serait juste de toujours mettre du contenu avec lequel je suis en accord et que je suis à l'aise de partager. Mes limites c'est vraiment comment moi je vais me sentir. Je vais vraiment apprivoiser comment ça marche, y aller une étape à la fois. J'essaye de beaucoup me renseigner auprès de personnes qui utilisent OnlyFans depuis longtemps pour savoir qu'est-ce que tu dois faire, qu'est-ce que tu ne dois pas faire, pour bien faire les choses. »
C’est quoi ton objectif? Est-il financier?
« C’est certain que j’aimerais pouvoir être moi-même surprise du résultat financier, mais je préfère prendre ça comme ça viendra, comme ça, je ne serai pas déçue. »
As-tu des projets en tête avec l’argent que tu pourrais accumuler?
« Oui, certainement! J’aimerais pouvoir enfin sortir mon livre, car je n’avais pas assez de financement pour le publier et j’ai tellement travaillé pour ce projet.
« J’ai aussi une idée de me partir une compagnie à moi, mais je le dis pas tout de suite. »
T’es-tu renseignée sur les conséquences négatives que ça peut engendrer?
« Oui, comme on dit, c’est un aller simple, mais je crois que chaque geste vient avec son lot de conséquences il faut juste être prêt à les assumer. »
As-tu l'appui de tes proches dans le projet?
« Oui, en fait, les premières personnes à qui j’en ai parlé ce sont mes parents. J’ai la chance d’avoir des parents ouverts d’esprit qui comprennent notre génération et ma situation. Ils m’ont dit que c’était ma décision et ils m’ont aussi dit : "Élodie, le problème c’est pas les autres ni nous, c’est toi avec toi-même", dans le sens que tu dois être assez forte pour vivre avec le négatif de tout ça. Ils savent comme je peux être sensible.
« J’ai été agréablement surprise de leur écoute, même s’ils préféraient que je ne le fasse pas et je comprends, un parent veut toujours protéger son enfant. »