Marianne St-Gelais nous confie qu’elle ne voulait pas gagner Sortez-moi d’ici!

Elle s’est rendue jusqu’en demi-finale.

Marianne St-Gelais à Sortez-moi d'ici!.

Marianne St-Gelais à Sortez-moi d'ici!.

Lors de l'élimination du dimanche 7 mai à Sortez-moi d'ici!, l'intensiviste François Marquis, la chanteuse Nathalie Simard et la patineuse de vitesse Marianne St-Gelais devaient, avec leurs mains, dévisser le plus grand nombre de pastilles en deux minutes, tout en ayant un bocal rempli d'insectes sur la tête. Alors que les trois attendaient le résultat final, c'est Marianne qui a reçu la poudre jaune sur la tête et qui a dû quitter le Costa Rica, confirmant ainsi les trois finalistes de cette première saison.

Le lendemain de la diffusion de son élimination, Marianne s'est entretenue avec Narcity et s'est ouverte sur son parcours ainsi que les raisons qui ont fait en sorte qu'elle ne voulait pas gagner la compétition.

Pourquoi avoir voulu t'inscrire à Sortez-moi d'ici!?

« Je trouvais que c'était une aventure qui venait chercher la filière que j'avais besoin de connaître sur moi, c'est-à-dire mon côté humain. Fait qu'en restant une compétition oui, mais surtout en mettant l'accent sur le travail d'équipe, cette espèce de chimie avec des gens que tu connais plus ou moins, c'est vraiment venu me chercher. J'ai hésité, je n'ai pas dit oui d'entrée de jeu, j'ai visionné des émissions ailleurs dans le monde pis je voulais savoir un peu à quoi j'avais affaire. Mais oui, il y avait vraiment une envie de vouloir aller explorer cette affaire-là. »

Au début de l'aventure, tu as expliqué vouloir faire l'émission afin de t'humaniser. Que voulais-tu dire?

« J'avais envie de vivre une expérience pour moi pis de laisser de côté la performance. Un concept comme celui-là, c'est sûr qu'il y avait un prix à gagner au bout de tout ça, mais j’avais envie de laisser justement la compétition de côté et de réellement vivre un trip pour moi. C'est pour ça [que] quand je dis m'humaniser, c'est de oui quand même aller au bout de ces défis-là pis de réussir parce que je suis quand même une fille qui est compétitive et qui aime ça être challenger. C'est ça que j'avais envie de m'offrir en allant à Sortez-moi d'ici! »

Qu'est-ce qui a été le plus difficile pour toi? Les défis, les conditions, le manque de nourriture?

« Au début, c'était clairement le manque de nourriture, ça a été très difficile, j'avais faim pis j’ai eu faim pendant plusieurs jours pis éventuellement on dirait que ton corps s'habitue quand même à ça. Sinon côté confort ça allait, je ne me suis pas vraiment ennuyée de mon monde, de ma réalité, ça c'est vraiment arrivé par après. [...] On dirait que quand t'embarques dans une aventure comme celle-là, tu te fais une préparation en amont de tout ça qu'on dirait que j'étais prête, mais ça serait faux de dire que j'étais enjouée de participer aux épreuves auxquelles j'ai participé, mais reste qu'en bout de ligne, ça a vraiment été le manque de nourriture qui m'a challengée. »

Penses-tu que ton background en compétition t'a aidé pour Sortez-moi d'ici!?

« Pour le volet compétition non parce que je n'ai pas voulu être compétitive vraiment dans cette émission-là, je n'ai pas voulu l'exploiter ben ben. Là où mes années de compétition m'ont aidée, c'est dans ce qui est à côté, la capacité d'adaptation, je l'ai tellement fait souvent. [...] C'est sûr que c'est un atout que j'avais, comme la cohésion d'équipe. [...] Je suis capable de faire la différence entre je suis ici pour un but pis ce qui arrivera après ce jeu-là, c'est terminé. [...] Le côté compétitif, je ne pense pas que j'y ai touché. »

Est-ce dur de devoir être 24 h sur 24 avec des inconnus aux caractères différents?

« Oui pis non parce que moi, ce que je trouve le fun dans des groupes, moi je suis une fille de groupe fait que j’aime vraiment ça me retrouver avec des gens, mais oui il y a toutes sortes de personnalités c'est certain. Après ça, c'est ta capacité aussi à t’adapter à tout ça. Il y en a des gens que ça a moins bien fonctionné, ben on a vu Jean-Michel et Andréanne à un certain moment mettre les points sur les "i" parce que des personnalités se ressemblaient quand même beaucoup.

« Nathalie et moi, on se ressemblait énormément, mais on n’a jamais eu besoin de faire des mises au point. Au contraire, on se tirait vers le haut par rapport à ça. Je n’avais pas peur, moi j'ai voyagé toute ma vie avec des patineurs, des patineuses que je n'avais pas choisis. [...] En bout de ligne, j'avais une job à faire, donc c'était un peu la même chose. »

Le public aurait beaucoup aimé te voir en finale. Comment cela te fait sentir?

« Ça fait toujours plaisir. Je sentais qu'avec les émissions qui avançaient, que j'étais dans le coeur des gens. Ça, ça fait toujours plaisir. J'ai l'impression qu'ils ont pu voir une autre facette de ma personnalité, vraiment autre chose, ça m'a fait beaucoup de bien, ça m'a fait sourire. En allant en finale, il y avait une chance que je gagne, moi ce n'était pas un mécanisme de protection quand je dis que je ne voulais pas gagner, c'était réellement parce que je ne voulais pas gagner.

« Il y avait quelque chose, je pense, de très, très profond à l'intérieur de moi qui ne voulait pas aller en finale pis c'est ce qui s'est passé justement quand j'ai fait l'épreuve. Parce qu'il n'y a aucune raison que je ne mette pas mes mains dans les crabes, ça ne me fait pas peur, ce n'est pas ça pantoute. Il y a vraiment quelque chose de plus profond, c'est comme ça que je me l'explique parce qu'il n'y a pas d'autres raisons. »

Qu'est-ce qui t'a rendu la plus émotive lors de ton départ?

« Ça m'a beaucoup surprise premièrement que Nathalie soit émotive, on a une belle chimie, une belle complicité, mais elle avait quand même un mélange d'émotions aussi [...] pis par la suite c'est une espèce de rétrospective qui se passe ben, ben rapide parce que là on dirait que le stress de ce jeu-là tombe d'un coup. Ce qui m'a rentré dedans, c'est vraiment ces gens-là, je me suis rendu compte que j'avais rencontré des gens exceptionnels [...], c'est vraiment plus ça. Ça ne me fait pas de peine de quitter la jungle [...], c'est correct, je ne m'ennuierai pas de la jungle c'est sûr. »

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