Martine de Survivor Québec revient sur les paroles d’un joueur et les défis du remaniement
« Dans toute l’émission, c’est ce qui m’a fait le plus de peine… » 🥺
Ce dimanche 30 avril marquait le départ de Martine du côté de Tiyaga à Survivor Québec. Au lendemain de la diffusion de son éviction, celle que le public a découverte à travers toute une gamme d'émotions s'est ouverte à nous au sujet de sa stratégie ainsi que des moments marquants de son parcours.
Au cours de son entretien avec Narcity, elle a même comparé cette expérience à celle qu'elle a vécue lors de la première saison de Le lot du diable en 2017. Après plusieurs années à espérer que le concept de Survivor débarque au Québec, Martine a eu la chance de réaliser un rêve au cours des dernières semaines.
Quel était ton but en t'inscrivant à Survivor Québec?
« Mon but, c'était de réaliser un rêve. Moi, j'ai commencé à écouter les émissions au tout début là, il y a 22 ans, presque 23, puis je regardais ça avec tellement... Moi, je suis une fille qui carbure aux défis puis je me disais "Mon dieu, ça a tellement l'air hot, vraiment." Donc, je suis hyper fière d'avoir réalisé ce rêve-là que j'ai lancé dans l'univers il y a 22 ans. Je ne pensais pas qu'un jour il se serait réalisé parce que j'aurais jamais pensé que Survivor serait arrivé ici au Québec. »
Quelles sont les grandes différences entre Survivor et Le lot du diable, selon ton expérience?
« J'ai participé à Le lot du diable parce que je me suis dit que c'était l'affaire la plus proche qui va arriver de Survivor, fait que je me suis dit "Au moins, je vais goûter un peu à ça." [...] N'importe quelle expérience de survie, t'en ressors vraiment grandi de ça.
« Autant on les compare les deux dans des téléréalités de survie, mais autant je les qualifie de vraiment différentes. Le lot du diable, qui était comme une création québécoise et qui était beaucoup plus du temps d'époque, on avait quand même accès à acheter des choses. On avait des sous où est-ce qu'on pouvait aller au marché. Bon, c'est sûr qu'il y avait des twists puis il y avait des revirements aussi, mais t'sais on pouvait avoir accès à de la pâte à dents, à du savon.
« On pouvait avoir accès à certaines choses où, évidemment à Survivor, on a accès à vraiment rien. Autant les deux peuvent se ressembler, autant je ne suis pas capable de les comparer parce que les deux n'étaient pas dans le même créneau.
« Comme je connaissais bien Survivor, quand je suis arrivée sur les lieux, pour moi c'était plus grand que nature. J'avais quasiment une angoisse de performance. Il y a une grandeur nature des épreuves qui sont hallucinantes. [...] Je trippais tellement que j'en étais quasiment figée devant les épreuves. »
Tu avais souvent tendance à suivre l'équipe dans ses décisions. Comment voyais-tu ton jeu?
« C'est sûr je l'ai mentionné puis je le réitère encore, mon signe du zodiaque c'est Lion, donc je suis un peu un leader dans la vie, j'aime ça organiser, gérer les affaires. Au départ, tu as beau te préparer à Survivor, même si je connaissais ça, je me disais "Je rentre comment? C'est quoi ta stratégie?" Ce n'est pas toujours évident parce que tu te dis que t'as beau te préparer dans une manière, mais tu ne sais pas avec quel autre joueur tu vas faire affaire.
« Quand je suis entrée dans Kalooban, dès le départ, moi je pensais un peu moi aussi créer une alliance et tout. C'est sûr que quand j'ai vu Martin aller, faut dire qu'il a joué vite et fort, je ne serais peut-être pas allée aussi vite que ça, mais là je me suis dit "Si je vais trop leader trop rapidement [...], mon équipe Kalooban ne voulait pas se faire mener par un leader."
« J'ai reculé puis je me suis dit "Bien, je ne peux pas jouer cette stratégie-là, d'être leader trop fort, parce que ça va me nuire carrément." J'ai comme essayé de surfer sur la vague pour voir où est-ce que c'était pour m'amener. [...] Je m'attachais tellement au monde qu'un moment donné, c'est comme si le côté humain prenait le dessus au détriment du jeu pratiquement. Plus t'avances là-dedans — puis je suis une hypersensible — plus ça venait me chercher. »
Comment as-tu vécu le remaniement des tribus?
« Je ne voyais pas comment d'autre que je pouvais arriver à être gagnante là-dedans. Je [ne suis] pas arrivée nécessairement à créer des liens, je n'ai pas eu assez de temps ou je n'ai pas eu la connexion [...], ce qui a fait en sorte que ça a abouti à comme on l'a vu au conseil dimanche. »
Sens-tu que le départ de Denis plus tôt dans l'aventure a joué contre toi?
« En même temps, je ne le blâme pas parce que j'étais en alliance avec Denis puis Denis l'a sorti, fait que probablement qu'il pensait que je pensais exactement la même chose que Denis. »
Si c’était à recommencer, agirais-tu différemment?
« Je ne pense pas parce que quand t'es dans le moment, t'essaies toujours d'agir au meilleur de tes connaissances, de tes capacités et tout. C'est sûr que là, ça serait facile de dire "Ah oui, je ferais ci, je ferais ça", mais quand j'étais sur les lieux puis que je vivais l'affaire, je le faisais du mieux que je pouvais. [...] Je ne regrette vraiment rien, je suis vraiment fière de ce que j'ai fait là-bas. »
Qu'est-ce qui a été le plus difficile pour toi lors de l'aventure?
« Je pense que c'est la game sociale que, justement, tu fais affaire 24/7 avec du monde que tu ne connais pas, avec qui tu dois faire des liens de confiance. Tu penses faire confiance à des gens puis tu te dis finalement "Je leur fais tu confiance ou pas confiance?"
« Quand tu deviens stratégique où est-ce que tu joues vraiment, je pense qu'il y a une déconnexion envers le côté émotions et coeur, qu'est-ce que moi j'avais beaucoup de difficulté à faire. Je me suis rendu compte que séparer les deux, dans le fait même, j'avais beaucoup de difficulté à faire ça. [...] C'est difficile de sortir de ta personne puis d'embarquer dans un rôle qui n'est pas pantoute toi. »
Qui va gagner la première saison de Survivor Québec, selon toi?
« Oh mon dieu! J'haïs ça faire des prédictions de même! (Rires) C'est tellement difficile, c'est vraiment difficile puis j'y ai pensé. [...] Je n'ose tellement pas dire un nom, c'est sûr qu'il y en a que j'aimerais ça voir gagner, mais en même temps il y a tellement de choses possibles, il y a tellement de revirements, il y a tellement de surprises. C'est un jeu que tout ce qui est impossible peut devenir possible.
« La dernière personne que tu pensais qui pourrait gagner pratiquement, ce serait elle qui va pratiquement gagner, fait que je te dirais que je vais laisser le hasard me surprendre. »
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