Naadei s’ouvre sur son rôle à L’île de l’amour et non, ce n’était pas des vacances

Les tournages des cérémonies de la flamme pouvaient durer 7 heures!

Naadei s’ouvre sur son rôle à L’île de l’amour et non, ce n’était pas des vacances

Pour la première saison de la version québécoise de L'île de l'amour, c'est l'ancienne candidate d'Occupation Double Naadei Lyonnais qui remplissait le rôle d'animatrice avec sa démarche langoureuse. Alors que la finale a eu lieu le 31 octobre et que Benjamin et Arielle ont été couronné.es gagnant et gagnante, Naadei nous en dit plus sur la réalité de son rôle sur le plateau.

Ses apparitions étaient toujours marquantes, mais très courtes, donc on pourrait penser qu'elle passait le plus clair de son temps sur une plage de Los Cabos entre quelques heures de tournage. Cela dit, selon la mannequin, c'était bien loin d'être le cas.

Dans une entrevue avec Narcity, Naadei s'ouvre sur les behind the scenes, les moments plus difficiles et son expérience en tant qu'animatrice.

Que faisais-tu entre les tournages le L'île de l'amour?

« Tout le monde me demande ça (rires), c'est tellement drôle parce que j'ai vraiment travaillé fort, mais on le voit pas tant au sens où je sais que je fais des apparitions quand même assez sporadiques puis pas très longues. Mais il y a beaucoup, beaucoup de travail derrière tout ça parce que L'île de l'amour c'est un show qui change à la vitesse de l'éclair. Donc dépendamment des décisions des participants, il n'y a rien qui est prévu d'avance.

« Donc on est toujours en rebondissement. Moi j'avais des meetings avec l'équipe de prod, des meetings avec l'équipe du Web, on faisait du contenu en parallèle. Les textes, moi c'était important pour moi de tout me réapproprier. On avait des verbatims des autres versions donc U.S. ou Australie, peu importe, puis après ça on les retravaillait pour les mettre à notre image. Fallait les faire réapprouver par le télédiffuseur, fait qu'il y a beaucoup de back and forth.

« Mais je te garantis que je ne chômais pas. Les jours de congés, je peux les compter sur une main. »

Est-ce que tu peux nous décrire une journée typique?

« Une journée où je tournais, donc une journée d'élimination, je me réveille le matin, je fais des répétitions […], donc je fais une dernière "passe". Ensuite de ça je passe au CCM [coiffure, costume et maquillage]. Ensuite, comme c'est moi qui faisais mon propre stylisme, je devrais regarder ce que j'allais porter, le faire approuver.

« Ensuite, je me fais briefer par l'équipe du contenu pour savoir qu'est-ce qui se passe cette journée-là à la villa. Comment les gens se sentent, qu'est-ce qu'on pense qu'ils vont décider par rapport aux choix qu'on leur propose. On me brief aussi sur les revirements, donc est-ce qu'il va y avoir autre chose à part une élimination, des fois j'avais une petite surprise dans mon sac.

« Puis après ça, on va à la villa puis on tourne tout ça. Fait que ces journées-là c'était pas mal je dirais 7 h 00 - 8 h 00 le matin jusqu'à minuit le soir. Puis les journées où il n'y avait pas d'élimination, c'était vraiment la révision de texte, reformuler tout ce qui se passe puis faire du contenu pour le Web. »

Les tournages des cérémonies de la flamme pouvaient durer combien de temps?

« Habituellement, je partais pour la villa vers 17 h 00 et je revenais vers minuit. Fait qu'un sept heures dans le fond. »

Comment as-tu trouvé cette expérience?

« J'ai adoré ça. J'ai vraiment, vraiment passé un bon moment. L'équipe y est pour beaucoup. J'avais vraiment une team incroyable, on a vécu des affaires qui n'étaient pas faciles. Ç'a été un tournage quand même assez éprouvant, on a eu des situations de météo, beaucoup de mondes qui sont tombés malades. […]

« Ça, ça a créé un esprit d'équipe super, super fort, fait que je pense que c'est une des raisons qui ont fait que j'ai autant aimé mon expérience. »

Tu étais très malade lors du tournage de la finale, que s'est-il passé?

« Vraiment malade comme j'ai rarement été malade dans ma vie. En fait, il y a un médecin qui est venu dans ma chambre cette journée-là, qui a été appelé par la production, puis qui a confirmé que je ne pouvais pas me lever pour les deux prochains jours.

« J'avais une infection de l'estomac. C'était vraiment sérieux, il m'a dit "Ta pression est trop basse, ta température est trop haute, tu ne peux pas quitter ton lit." Mais on avait une équipe de plus de 100 personnes qui s'en retournaient au Québec le lendemain matin, c'était même pas envisageable qu'on déplace ce tournage-là.

« L'équipe était tellement attentionnée. […] Laurie, qui faisait le hair and makeup, est venue me faire mes cheveux pendant que j'étais couchée, genre je dormais puis elle me coiffait. Vraiment dans les circonstances ça s'est passé le mieux que ça pouvait se passer. »

Qu'est-ce qui t'a le plus surpris durant cette expérience?

« C'est à quel point ça m'affectait ce que les insulaires vivaient. Je l'avais pas calculé dans ma préparation. Je m'étais préparée, je savais mes textes, j'avais préparé mes looks, j'ai beaucoup travaillé, j'ai fait du coaching avant de partir puis tout ça, mais j'avais pas réalisé à quel point quand t'arrives devant eux, que tu dois leur annoncer ces nouvelles-là […], c'est des humains et moi je comprends tellement ce qu'ils vivent.

« Il y a une séparation quand on regarde ça à la télé on se dit "Ah mais là, c'est pas la fin du monde, c'est tough ce qu'ils vivent — pas tant que ça. Ce qui est tough c'est peut-être être une mère monoparentale, travailler deux jobs, ça c'est dur." Mais faire une téléréalité, on trouve que c'est pas si difficile, mais j'ai réalisé que c'est difficile d'une autre manière. Puis tu vois un gars de la stature d'un Tommy-Lee qui part à pleurer devant toi, ça shake, puis ça je l'avais pas calculé dans ma préparation.

« Ça, c'est ce que j'ai trouvé le plus difficile. Ça me prenait une journée ou deux pour m'en remettre après les éliminations, ça venait vraiment me chercher. »

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