Le passage de cette compagnie québécoise à Dragons' Den Canada devient viral (VIDÉOS)

« Le prochain lululemon? » 😲

Michele Romanow de Dragon's Den. Droite : Cynthia Savard de Oraki.

Le passage de la compagnie québécoise Oraki à l'émission Dragon's Den Canada devient viral.

La 19e saison de Dragon's Den Canada, soit la version anglophone de l'émission Dans l'oeil du dragon au Québec, fait pas mal jaser dans la province. Alors que l'entreprise québécoise Bobba s'est retrouvée dans une importante controverse suite à son passage, il semble que c'est tout le contraire qui se passe avec la compagnie Oraki. Depuis la diffusion de l'épisode du 24 octobre, le face-à-face entre l'entrepreneure Cynthia Savard et les « dragons » est rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux en raison de son succès fulgurant.

« Cette entreprise québécoise a généré 33 millions de dollars sans publicité », peut-on lire sur la publication TikTok de l'émission, qui a été vue plus de 356 000 fois et a reçu plus de 15 000 mentions « j'aime ». La fondatrice de la ligne de vêtements de détente et de sport explique que celle-ci est entièrement fabriquée à partir de matières recyclées et de fibres naturelles. C'est en dévoilant que Oraki est parvenue à faire ses millions de ventes seulement avec une portée organique, c'est-à-dire sans publicités payantes et seulement grâce au « bouche à oreille » , que les investisseurs et investisseuses de l'émission ont été impressionné.e.s.


@dragonsden “That’s like Lululemon.” See Quebec business @ORAKI’s full pitch to see if it lands a deal in the Den - streaming now on the link in bio. #ecofriendly #sustainablefashion #canadianbusiness ♬ original sound - Dragons Den 🇨🇦

« C'est comme lululemon », a lancé Brian Scudamore en apprenant que l'entreprise a une marge bénéficiaire de 40 %, soit le pourcentage de profit.


@dragonsden "It's a unicorn." 🦄 Stream @ORAKI ♬ original sound - Dragons Den 🇨🇦

Dans une autre vidéo ayant récolté plus de 533 000 vues, Michele Romanow qualifie même cet exploit de « licorne ». Manjit Minhas a d'ailleurs demandé à la Québécoise pourquoi elle s'est présentée à l'émission si elle est parvenue à faire quatre millions de dollars l'an dernier.

C'est alors que Cynthia Savard a indiqué qu'elle recherchait un ou une partenaire d'affaires. « Après sept ans à gérer toute seule, j'aimerais avoir quelqu'un d'expérience de qui je pourrai apprendre et pour travailler ensemble. Je veux sincèrement un partenaire », a-t-elle déclaré.

La femme d'affaires demandait un million de dollars pour 10 % des parts de l'entreprise. Par contre, sa réussite et son succès ont semblé effrayer les « dragons » qui se sont presque tous désistés sauf l'entrepreneure technologique canadienne Michele Romanow. Cette dernière a ajouté une redevance de 3 % jusqu'à ce qu'elle ait récupéré son capital.


@oraki.ca Mon passage à Dragons'den...🐉 Oh et ma veste sera disponible dans quelques heures pour le lancement de la collection esplanade sur le ORAKI.CA #oraki #dragonsden #storytime #fashionbrand #sustainablefashion #fallfashion ♬ original sound - ORAKI

La fondatrice de Oraki a réagi à son passage à Dragons' Den et a même donné quelques détails plutôt croustillants sur les coulisses de l'émission.

« Dragon's Den, c'est pas pour les faibles. [...] Honnêtement, je me suis sentie comme dans une cage avec des lions. Je me suis battue pour ma vie au complet, pour mon entreprise, pour mes employés, pour ma famille, pour le Québec. Dans une langue qui n'est pas la mienne. Ils me posaient des questions vraiment très difficiles. »

Parmi ces questions, elle raconte que Wes Hall lui a demandé combien d'argent elle avait dans son compte bancaire. « Si je dis trop haut, il va me dire que j'ai pas besoin de lui. Si je dis trop bas, il va me dire est où ton argent. [...] J'ai dit un chiffre au hasard, c'est même pas vrai. »


Une entreprise bien établie au Québec

Si le reste du Canada vient de découvrir Oraki, la compagnie est assez reconnue ici dans la province. En effet, Cynthia Savard n'en est pas à sa première émission de dragons, puisqu'elle a participé à la version québécoise en 2021. Elle avait alors fait une entente de 200 000 $ avec Marie-Josée Richer, Isabèle Chevalier et Nicolas Duvernois pour 20 %.

La marque de vêtements était aussi l'un des commanditaires de l'émission Occupation Double Martinique en 2022, mais elle s'était retirée lorsque la controverse sur le climat d'intimidation avait fait des vagues.

Oraki a aussi fait plusieurs collaborations avec d'autres entreprises d'ici pour des collections spéciales, dont Girl Crush Gang et Lambert.

Rappelons que les vêtements et accessoires Oraki se vendent entre 29 $ et 139 $. Les choix incluent des leggings, des joggers, des chandails, des robes, des vestes, ainsi que des maillots de bain, des tuques et bien plus encore.




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