Rosalie Vaillancourt revient sur un moment sombre de sa vie pendant sa grossesse
« J'étais comme tellement heureuse d'être enceinte pis en même temps, j'étais vraiment, vraiment triste. »
En 2021, l'humoriste Rosalie Vaillancourt a annoncé à sa communauté qu'elle reportait son mariage avec le père de sa fille, Olivier Auger, suite à un décès qui a grandement impacté la famille. Maintenant que plusieurs mois se sont écoulés depuis la naissance de la petite Marguerite en décembre 2021, elle est revenue sur cette passe difficile qui s'est déroulée pendant sa grossesse.
De passage au balado Pivot avec Pineault animé par l’humoriste Guillaume Pineault, Rosalie a abordé comment son amoureux et elle ont vécu ce deuil alors qu'elle était enceinte.
L'humoriste a expliqué qu'elle vit plusieurs épreuves dans les derniers temps, comme sa nouvelle vie de maman et son déménagement. Cependant, le plus « grand » défi qu'elle a eu à surmonter, selon elle, était celui du décès de son beau-père avant la naissance de sa fille :
« J'étais vraiment heureuse d'être enceinte, mais mon chum a perdu son père en même temps. Donc mon beau-père, il décédait pis on savait que j'étais enceinte en même temps. J'étais tellement heureuse d'être enceinte pis en même temps, j'étais vraiment, vraiment triste. T'sais, il n'y avait pas de place pour les deux émotions pour lui fait que t'sais, il était vraiment dans la tristesse. C'était difficile, moi j'avais vraiment le goût de parler, mettons du nom du bébé ou qu'on regarde ensemble les vêtements de grossesse. Il n'était pas dans cette émotion-là pis ça, c'était difficile pour moi. »
Elle mentionne également que cette épreuve lui a permis de comprendre qu'il était parfois important de mettre ses besoins au second plan afin d'être présente pour son partenaire :
« En en parlant avec ma psychologue, ma psychologue était comme "En ce moment, ce que vous vivez, il ne peut pas avoir de la place pour de la joie, comme c'est dans les deux ou dans les trois pires choses qu'un humain peut vivre" [...]. Je pense que cette épreuve-là, d'avoir la maturité de pas faire "J'ai le goût de parler du bébé", ça a été vraiment difficile, pis je sais que je n'ai pas été parfaite [...]. Dans le sens qu’il y a plein de choses que j'ai fait que j'aurais faites comme "Hey peut-être que je pourrais le laisser tranquille", mais quand même, ça m'a vraiment appris à être moins sur moi, t'sais comme à me taire des fois. Je ne sais même pas si c'est la maternité qui m'a changée ou cet événement-là de comme, être posée. »
L'humoriste termine en disant qu'elle sait qu'Olivier et elle peuvent maintenant passer à travers n'importe quoi après avoir vécu ce moment des plus éprouvants.