Voici le salaire annuel que tu dois gagner pour devenir propriétaire à Québec en mai 2025

Ça donne le goût de déménager dans la capitale nationale! 😳

Des logements et le château Frontenac, à Québec.

Le nombre de ventes de propriétés dans la grande région de Québec a progressé de 12 %, en avril 2025.

La plaine d’Abraham, la chute Montmorency, les nombreux festivals gastronomiques et musicaux, le château Frontenac… Québec regorge de trésors touristiques et de paysages magnifiques qui peuvent te donner envie de t’y installer et de devenir propriétaire dans le 418. Mais l’accès à la propriété est-il facile dans la région de la capitale nationale? Et combien faut-il gagner par année pour y parvenir? On fait le point.

Selon les données publiées en mai par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), le nombre de ventes dans la région de Québec a progressé de 12 % le mois dernier. Il s’agit du deuxième niveau d’activité le plus élevé jamais enregistré par le système Centris pour un mois d’avril, après le sommet atteint pendant la pandémie.

L’APCIQ précise que le « très faible inventaire de propriétés à vendre » continue de « fortement avantager les vendeurs, qui profitent de conditions de marché favorisant la généralisation de la surchauffe ».

« Les analogies sont ainsi multiples avec la période pandémique puisque non seulement un record de vente est pratiquement atteint, mais aussi un record de pénurie d’inventaire est enregistré, menant à une forte surchauffe du marché », souligne Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ, dans un communiqué.

Le prix médian d’une maison unifamiliale dans région métropolitaine de Québec est passé de 380 750 $ en avril 2024 à 450 000 $ en avril 2025. Cela représente une hausse de 18 %, soit 69 250 $ en un an.

Du côté des copropriétés, la tendance est similaire : le prix médian a augmenté de 13 %, atteignant 315 000 $ en avril 2025.

Narcity Québec a effectué quelques calculs basés sur les conditions hypothécaires standard au pays, en prenant en compte qu'il ne faut pas dépasser 35 % de son revenu brut pour les frais liés au logement, selon le gouvernement fédéral.

Pour une maison unifamiliale de 450 000 $

Mise de fonds

Pour les premiers 500 000 $, il faut débourser 5 % en mise de fonds du prix d’achat, 10 % pour la tranche de 500 000 $ à 1,5 million $ et 20 % pour les habitations de plus de 1,5 million $.

Voici donc le cas d’une maison à 450 000 $ :

5 % de 450 000 $ = 22 500 $ en mise de fonds

Montant de l’hypothèque :

450 000 $ - 22 500 $ = 427 500 $

Paiements hypothécaires mensuels (taux d’intérêt de 5 %, amortissement de 25 ans) :

Environ 2 499 $ par mois

Revenu brut annuel requis (pour respecter un ratio d’endettement de 35 %) :

Environ 85 684 $ par année

Un condo à 310 000 $

Mise de fonds :

Comme les maisons, les condos sont assujettis aux mêmes pourcentages de mise de fonds minimum.

5 % de 310 000 $ = 15 500 $

Montant de l’hypothèque :

310 000 $ - 15 500 $ = 294 500 $

Paiements hypothécaires mensuels :

Environ 1 722 $ par mois

Revenu brut annuel requis (pour un ratio d’endettement de 35 %) :

Environ 59 027 $ par année

Il faut préciser que nos calculs ne tiennent pas compte des différentes taxes, des frais de copropriété ni des coûts de chauffage mensuels que doivent assumer les propriétaires.

À titre de comparaison avec Montréal, le prix médian d’une maison unifamiliale s’élève à 800 000 $, soit 350 000 $ de plus qu’à Québec. En mai 2025, un revenu annuel d’environ 150 000 $ serait nécessaire pour en faire l’acquisition. Pour un condo, dont le prix médian atteint 475 000 $ — soit 165 000 $ de plus que dans la capitale nationale —, il faudrait disposer d’un revenu annuel d’environ 90 500 $.

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