Albert de Star Académie parle de son parcours, des moments déchirants et des apprentissages

Après plus de deux mois de travail acharné à Star Académie, les quatre demi-finalistes ont séduit le public lors de leur moment individuel sur scène le dimanche 30 mars. Cependant, entre Albert, Victoria, Katrine et Mia, seulement deux personnes ont pu accéder à la grande finale, et ce sont Mia et Katrine qui ont reçu le plus de votes.

À lire également : Les expressions des profs de Star Académie lors du passage de Katrine en finale font réagir

Au lendemain de son interprétation de la chanson Si Dieu existe de Claude Dubois et de son élimination déchirante pour ses fans, Albert a accordé une entrevue à Narcity Québec. Lors de cet entretien, il s’est confié au sujet des moments plus difficiles à gérer durant l'aventure, de ses apprentissages et de ses projets.

Comment te sens-tu après ta performance de la demi-finale?

« Je me sens très, très, très fier. Je pense que c'est le mot à retenir. J'ai tellement vécu de belles affaires. Ma performance hier était à la hauteur de ce que j'avais à donner émotionnellement et aussi musicalement. C'était vraiment magique. On avait beaucoup de fierté et je suis très reconnaissant d'avoir vécu ça. Pour la première fois, je vois l'aventure avec un petit pas de recul. On était toujours dans le moment présent de continuer à avancer, puis continuer à pratiquer des choses. Mais là, pour la première fois, je me réveille, puis je pense au passé. C'est énorme ce que j'ai vécu. Je suis très, très fier. »

Y a-t-il quelque chose qui t'a particulièrement pris au dépourvu durant ton parcours?

«Oui, parce que moi, je ne pensais pas que ça viendrait me chercher autant au niveau personnel puis artistique. Moi, je suis un musicien dans l'âme, mais j'ai étudié en musique, où on est souvent dans le côté plus théorique de la chose, puis on est plus dans le côté résultat musical et non dans l'émotion. Pour de vrai, ça a tellement été cherché profondément dans ma personne, toute l'aventure au complet. J'ai tellement appris beaucoup sur moi-même. Juste ça, c'est quelque chose que je n'aurais pas pu apprendre ailleurs. On dirait qu'à l'Académie, c'était une école sur soi-même. On apprenait à se connaître, on apprenait à se découvrir en tant qu'artiste puis en tant qu'humain. Ça, c'est quelque chose que je ne savais pas que j'allais faire à l'Académie. »

Et qu'est-ce qui a été le plus difficile pour toi durant l'aventure?

« C'est clair que les départs des autres académiciens ou académiciennes, ça a toujours été difficile. Rendu au dimanche soir, à la fin du Variété, c'est là qu'on était tous un peu conscient que c'était le bout de plate qui s'en venait, que quelqu'un nous quittait. Moi, je n'ai jamais vraiment digéré le départ de Léo la première fois, ça a été tellement difficile. Parce que ça se voyait dans ses yeux qu'il ne voulait pas partir. Quand les profs m’ont choisi par-dessus Léo, ça m'a complètement détruit. Juste ça, c’était gros. Puis en même temps, je pense qu'il y a eu beaucoup de moments plus bas aussi pendant les mises en danger. C'était un gros défi, les mises en danger. Ça cause beaucoup de questions. C'est du gros travail sur soi, mais c'est tellement payant quand tu arrives au dimanche, puis tu chantes ta chanson. »

Justement, comment viviez-vous avec le fait d'être en compétition, mais d'habiter tous et toutes ensemble en voyant le groupe rétrécir chaque semaine?

« Écoute, c'est une question à laquelle je ne peux pas répondre parce que je n'ai aucune idée de comment on a fait. C'était juste de prendre une chose à la fois, de vivre le moment présent surtout, parce que ça ne servait à rien de s'emmêler dans des trucs du passé puis des trucs du futur qui pouvaient potentiellement arriver. Oui, les dimanches soir, souvent après les départs des autres, on était dévastés la plupart du temps, mais il fallait qu'on oublie très rapidement.

« Je pense qu'on a comme, développé une capacité à oublier les moments plus difficiles, puis à continuer à avancer, parce que ce n'était vraiment pas juste des moments faciles à l'Académie. C'est beaucoup de défis, beaucoup de remises en question. Je pense que le défi, c'était de vivre le moment présent, puis de vivre ses émotions aussi. C'était super important. Si tu veux pleurer, pleure. Il n'y a pas de retenue. Je pense que ça a été la façon de poursuivre l'aventure. »

Les commentaires et décisions du corps professoral ont fait réagir le public à quelques reprises, as-tu un avis sur le sujet?

« Avant d'être des professeurs, d'être des artistes, c'est important de se souvenir que c'est des humains. Ils sont tellement incroyables avec nous. Je suis sûr qu'il y a des moments de l'envers du décor qui n'ont jamais été montrés, mais où ils sont là, ils nous parlent, ils nous demandent comment ça va, ils sont présents pour nous. On a vraiment un partage très profond avec les professeurs. Ils sont vraiment incroyables. Hier (dimanche), c'était les premiers dans la loge à venir nous voir puis à nous demander comment on allait.

« Juste leur présence est très, très réconfortante. Dans un sens, on est à l'Académie pour apprendre. Je pense que pour apprendre dans la vie, on a besoin de se faire dire les vraies choses. Je pense que Garou, lui, c'est quelqu'un qui est très, très authentique, qui est vrai. What you see is what you get, je pense que c'est sa phrase un peu clichée, ça l'identifie beaucoup. C'est important d'avoir les vrais commentaires, puis d'être déstabilisé parfois. Il y a des façons de faire, puis la façon des profs était très juste de venir nous tester, de venir nous donner des défis, parce qu'en si peu de temps, c'est difficile de cheminer si tu te fais juste dire des compliments, si tu te fais juste dire des trucs beaux. »

Qui va gagner Star Académie, selon toi?

« C'est clair que dans les prochaines semaines, il va y avoir du repos parce qu'on est brûlé mort. Je pense qu'on est tous très fatigués. Mais ça va être après la finale parce qu'on est encore à Montréal toute la semaine pour l'aventure qui se termine. Pour ce qui s'en vient après, pour moi, c'est super excitant. Je vais enfin pouvoir travailler sur mes choses à moi, écrire, explorer mon univers musical.

« Il y a beaucoup de choses qui me trottent en tête, mais en même temps, j'ai des idées concrètes de plus en plus. Aussi, j'ai des schémas concrets, des chansons qui sont un petit peu amorcées, qui sont quand même bien avancées. J'ai juste hâte de m'installer chez nous. Je veux m'acheter un clavier, je veux apprendre à jouer, puis faire des maquettes sur mon ordinateur avec des idées et vraiment explorer mon univers musical, puis me découvrir encore plus, parce que je pense que j'en ai encore beaucoup à prendre sur moi-même en dehors de l'Académie. Je pense que c'était un très bon début pour me connaître puis me découvrir, mais après ça, ça va être de travailler sur mes affaires.

« J'ai vraiment hâte de partager ça un jour. Je ne sais pas combien de temps ça va prendre, mais je vais prendre le temps qu'il faut, ça, c'est certain, pour que ce soit le plus authentique possible. »

Pour lire l'entrevue avec Victoria, c'est ici

Pour lire l'entrevue avec Joël, c'est ici

Pour lire l'entrevue avec Marc-Antoine, c'est ici

Pour lire l'entrevue avec Loïc, c'est ici

Pour lire l'entrevue avec Maxim, c'est ici

Pour lire l'entrevue avec Laurence, c'est ici

Pour lire l'entrevue avec Zoey, c'est ici

Pour lire l'entrevue avec Léo, c'est ici

Pour lire l'entrevue avec Romie, c'est ici

Pour lire l'entrevue avec Yoann, c'est ici